Comme annoncé précédemment, le nouvel album de Faun est sorti le 24 juin dernier. J’ai pris longuement le temps de l’écouter, de m’en imprégner avant d’écrire cette chronique, car j’aimerais qu’elle soit le plus fidèle possible à ce que j’ai ressenti en écoutant ce CD.
Je vais finalement faire au plus simple car plus je l’écoute, plus je l’approfondis, et plus je le trouve riche, avec l’impression que le temps et les lectures successives enrichiront encore la découverte et dévoileront d’autres aspects.
Vous l’avez compris, je suis complètement tombée sous le charme de ce nouvel opus et de cette porte ouverte sur le paradis. Foisonnant, mystique voire initiatique… Les facettes sont multiples et nous emmènent tour à tour sur les chemins des traditions nordiques, celtiques, médiévales, chrétiennes ou encore turques, pour dire la quête commune des hommes d’un paradis originel, qu’il nous attende au bout du chemin, qu’il soit un monde parallèle au nôtre ou encore, à l’intérieur de nous. Nous croisons donc au fil des chansons Adam et Eve, la déesse Idun, l’île d’Avalon, ou encore le dieu Pan et les fêtes antiques, les musiciens passant avec une facilité déconcertante d’un style à l’autre, mais toujours avec ce son « Faun », poussé dans cet album jusqu’à l’excellence : richesse des voix et des instruments, chaque morceau est un enchantement et se déguste… comme un fruit délicieux. J’apprécie aussi le fait que les morceaux soient longs (plus de 7 minutes pour certains !) : on sent quel travail cela représente, recherche du thème et des paroles, de l’adaptation des chansons traditionnelles ou des compositions… pour atteindre la perfection, en un lieu où le temps n’a plus d’importance.
Si vous le pouvez, essayez d’acheter l’album dans son coffret et non juste les morceaux : le livret est superbe, contenant non seulement les paroles mais aussi les recherches et les réflexions du groupe sur les thèmes abordés, le tout illustré par des artistes talentueux (notamment Brian Froud !).
Merci Faun !
PS : vous pouvez trouver l’album sur ce site ou en France chez Prikosnovénie : le prix est le même, mais les frais de port sont moins cher chez Prikosnovénie.
PPS : pour un aperçu de l’album, le site de Faun
Personnellement, je suis très mitigée sur cet album…
En même temps certains morceaux comme Oyneng Yar ou la Polska fran Larsson, ou encore leur reprise d’Adam lay Ibounden me font rêver et m’emportent loin (ou Lvpercalia aussi, après quelques écoutes), mais je trouvent que les percussions sont trop plates, alors que Rüdiger était si présent dans les autres albums… Et parfois, ça traîne un peu en longueur. Fiona fait tout le CD avec ses solos, heureusement qu’ils sont là, sinon je pense que les morceaux raccourciraient de beaucoup…
Mais dans l’ensemble, je l’aime bien. Pas autant que le Buch der Balladen qui reste mon préféré (et la voix de Sandra est pour moi la meilleure, même si j’aimais aussi beaucoup Lisa), mais il y a de l’idée. Juste un peu trop d’électronique, et parfois un peu traînant aussi. Hâte de voir ça en live 🙂
Tout à fait d’accod avec vous! Ce superbe album est vraiment une perle du genre.Je l’écoute en boucle sans m’en lasser…