Vous connaissez certainement mon amie Oonagh et les merveilles de bois qu’elle sculpte et anime patiemment, sans aucun outil électrique ? Si ce n’est pas le cas, il est encore temps pour une séance de rattrapage ici ou sur son blog 🙂
Au fil des mois et de nos discussions (Oonagh vit pour le moment encore aux Etats-Unis, mais son retour vers ses terres natales de Bretagne ne saurait tarder), nous avons commencé à troquer régulièrement nos créations, ainsi que des matières premières nécessaires à chacune et trouvables plus facilement d’un côté ou l’autre de l’Atlantique…
Je rêvais depuis longtemps déjà d’avoir un jour l’un de ses bullroarers… l’occasion de mon anniversaire était toute trouvée ! Je savais juste que l’objet serait en if, mais je voulais avoir la surprise totale de ses motifs… Moi qui suis une grande curieuse et impatiente, il a fallu que je travaille les deux, le temps pour Oonagh de trouver le meilleur morceau de bois puis de dessiner et sculpter les décors.
Et voilà le résultat…
Vous vous en doutez, je l’adore ! Son bois est si doux, si poli, semblable une peau… Et que dire des motifs ? Ils me semblent dotés d’une vie propre.
J’ignorais ce qu’était un bullroarer avant qu’Oonagh n’en découvre l’usage par une vidéo sur une sorcière de village en Cornouailles… Comme vous pouvez le voir, il s’agit d’un objet plat et allongé, attaché à une cordelette : on l’utilise en le faisant tourner autour ou devant soi. Cette rotation rapide produit un son avec le vent, aussi les bullroorers étaient utilisés comme instruments de musique, et outils rituels (la sorcière en question trace son cercle avec).
Il y a un article Wikipédia à ce sujet (en anglais) : des bullroarers ont été découverts et utilisés partout dans le monde, Europe (îles Britanniques, Scandinavie…), Afriqué, Asie, Océanie…
Comme je suis super gâtée, j’ai aussi trouvé dans le colis une étole en soie de Thaïlande vraiment magnifique, des sachets de plantes, mais aussi des piques sculptés, en if eux aussi, à utiliser pour fermer une écharpe, une étole… ou en pendentif pour ceux qui sont troués (vous les trouverez dans la boutique) !
J’adore ces photos dans l’herbe…
ou sur les rochers de Carantec…
On dirait qu’ils ont été oubliés là par des fées ou des sirènes je trouve !
D’ailleurs, un gardien de pierre semblait nous observer, ces outils et moi, au milieu des ajoncs…
Merci encore Oonagh ! Il me tarde que tu reviennes 😀
(edit : la vidéo en question est ci-dessous)
Cette connection est un bonheur et un privilege a mes yeux , juste le fait que tu ressentes mon travail mais plus encore l’intention que j’y mets , c’est comme du Beurre … (parole de Breizhouille) . J’aime beaucoup tes photos et en plus faites a Carantec , dans les rochers qui ont inspires mes reves feeriques d’enfance , tu ne pouvais pas faire mieux !! 🙂 Merci a toi de ton amitie , de ces echanges precieux , de ton travail magique , il fait bon d’avoir une amie aussi douce/ette !! lol
A tout bientot en Terres Bretonnes , a nous les bolees de cidre en front de Mer !! 🙂
des Bisouxxx Breizhou !
Très joli, merci pour cette belle découverte !
Merci Flore ! Sympa ton blog, belle découverte également 😀
Ce que c’est beau… Ai découvert le travail d’Oonagh grâce à ton blog, c’est vraiment un coup de coeur – et une terrible tentation 😀 – elle a des doigts en or pour travailler le bois comme ça !
Merci pour la découverte du bullroarer, poétique et inspirant comme tout… Musique magique avec instrument naturel façonné à la main, que rêver de mieux 🙂
Contente que tu aimes Fa ! Je comprends ta tentation 😀 Je te dis je ne dis rien, mais elle travaille aussi sur commande, sur des thèmes chers à la personne etc…
Je dois encore apprivoiser mon bullroarer, mais c’est vraiment fort comme sensation, et comme son… un geste ancestral, un son venu d’ailleurs…