De retour de Landévennec (12 août)

J’ai manqué de temps au retour du concert de Cécile Corbel à l’abbaye de Landévennec pour écrire ce compte rendu… mais les impressions qu’il m’a laissé sont encore si vivaces que j’espère réussir à les retranscrire ici en quelques mots.
Le ciel du Finistère ayant décidé de nous donner quelques averses, c’est dans l’église et non dans les ruines de l’abbaye qu’a eu lieu le concert. Le public était si nombreux que les retardataires ont fini sur les marches et dans les allées !
Si vous avez l’occasion de vous rendre sur la presqu’île de Crozon, et sur le site de l’abbaye, faites le détour, trouvez le temps, mais  allez-y ! C’est un endroit absolument magnifique, où l’on se sent merveilleusement bien…
Quel bonheur de voir Cécile et ses musiciens ailleurs qu’à Paris, et dans un tel cadre ! Tout juste revenus du Japon, ils nous ont vraiment offert un moment rare et merveilleux… C’est toujours un plaisir de ré-entendre les chansons que l’on connaît et apprécie, et c’est en frémissant que l’on découvre des morceaux inconnus, extraits de la BO du dernier film des studios Ghibli (Arrietty) ou destinés au futur album ! J’ai hâte d’en entendre davantage, cet aperçu m’a littéralement emportée… Nostalgie de l’enfance, imaginaires de diverses contrées, procès de sorcellerie, les inspirations de Cécile sont nombreuses et me touchent toujours autant. Sa voix baignait l’église toute entière et ses mains volaient littéralement sur la harpe… Ma famille qui m’accompagnait est complètement tombée sous le charme elle aussi.
A la fin du concert, c’est par deux fois et debout que le public a remercié l’enchanteresse, qui a pris le temps de parler à qui le voulait et de dédicacer ses albums, dont quelques exemplaires des singles japonais, dont je parlerai dans une toute prochaine chronique.
Merci à toi Cécile, et à tes musiciens !